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Fiches Gynécologie-Obstétrique, Les fiches ECNi des Collèges

27 décembre 2018

Par Anne Claire Nonnotte

Les fiches ECNi des Collèges

Les fiches ECNi des Collèges

Nous vous proposons de découvrir la Fiche 16 sur le Vertige des Fiches Gynécologie Obstétrique,  S’ouvre dans une nouvelle fenêtrede la nouvelle collection Les fiches ECNi des Collèges

Cette nouvelle collection, en parfaite cohérence avec le programme de DFASM et les ECNi, rassemble l’essentiel des connaissances pour chacune des spécialités, sous forme de fiches synthétiques qui suivent le déroulé des Référentiels des Collèges

Gynécologie-Obstétrique

Gynécologie-Obstétrique

Item 158 – UE 6 – Infections sexuellement transmissibles

Objectifs pédagogiques – Diagnostiquer une gonococcie, une chlamydiose, une syphilis. – Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.

  • Les infections sexuellement transmissibles (IST) concernent toutes les infections transmises de façon exclusive ou non par voie sexuelle responsables d'une infection gynécologique ou générale.

  • Les

     

    infections génitales hautes

     

    regroupent les différentes formes d'infection utéro-annexielle compliquées ou non : endométrites, salpingites, abcès tubo-ovariens, pelvipéritonite d'origine génitale.

  • Principaux germes pathogènes dans les IST (tableau 16.1) : papillomavirus humain (HPV),

    Herpes Simplex Virus (HSV), VIH, Neisseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis, Treponema pallidum

    .

  • Facteurs de risque : bas niveau socio-économique, partenaires multiples, rapports sexuels non protégés, jeune âge, précocité des rapports, tabac, drogue, alcool, prostitution, incarcération, antécédents d'IST.

1. Leucorrhées

  • Écoulements vaginaux anormaux en rapport avec une infection génitale, basse ou haute.

  • Conduite diagnostique (tableau 16.2) : – interrogatoire : caractéristiques de l'écoulement, signes associés (prurit, métrorragies, douleurs, etc.), circonstances de survenue (après traitement antibiotique, etc.) ; – examen physique : spéculum, examen direct au microscope, test à la potasse, toucher vaginal ; – prélèvement vaginal : en cas d'échec d'un 1er traitement, de signes d'infection génitale haute.

Ne pas passer à côté d'un cancer.

Table 16.1

Table 16.1

Table 16.2

Table 16.2

Table 16.3

Table 16.3

2. Infections génitales hautes

  • Les IGH non compliquées sont souvent pauci, voire asymptomatiques, avec une évolution vers des séquelles tubaires importantes (tableau 16.3).

  • Principaux germes : infections sexuellement transmissibles (

    Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, Mycoplasma genitalium

    ) ou germes banals (streptocoques, staphylocoques, entérocoques, entérobactéries) transmis lors de manoeuvres endo-utérines, plus rarement tuberculose ou bilharziose.

Ne pas oublier de traiter le partenaire et de rechercher toutes les autres IST.

Questions isolées

QI 1 Parmi les propositions suivantes concernant l'infection génitale à Chlamydiae trachomatis, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A - l'infection est parfois asymptomatique B - elle se complique fréquemment d'une pelvipéritonite C - le diagnostic repose sur la PCR Chlamydiae sur prélèvement génital D - la sérologie Chlamydiae est indispensable pour confirmer le diagnostic E - le traitement du partenaire doit être systématique

QI 2 Parmi les propositions suivantes concernant l'infection génitale à gonocoque, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A - l'infection est parfois asymptomatique B - elle se complique parfois d'une pelvipéritonite d'évolution brutale C - le diagnostic repose sur la PCR sur prélèvement génital D - les résistances aux pénicillines et cyclines font indiquer un traitement de 1re intention par céphalosporine de 3e génération E - c'est l'IST bactérienne la plus fréquente

QI 3 L'ulcération génitale de la syphilis est typiquement :

A - indurée B - douloureuse C - profonde D - unique E - associée à un syndrome inflammatoire

QI 4 Quelles sont les complications possibles d'une IST ?

A - récidive de l'infection B - infertilité tubaire C - algies pelviennes chroniques D - périhépatite de Fitz-Hugh-Curtis E - pelvipéritonite

QI 5 Parmi les propositions suivantes concernant les IST chez la femme, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

A - elles peuvent être asymptomatiques B - elles imposent un traitement systématique du partenaire C - elles imposent la pratique d'un bilan d'infertilité à distance du traitement D - elles doivent systématiquement être évoquées devant des douleurs pelviennes inexpliquées de la femme jeune E - leur traitement impose une hospitalisation

Voir les réponses

QI 1 A C E – L'infection génitale à Chlamydiae trachomatis est souvent asymptomatique ou paucisymptomatique. Le diagnostic repose sur la PCR.

QI 2 A B C D – L'IST bactérienne la plus fréquente est l'infection à Chlamydiae trachomatis. L'infection génitale à Chlamydiae trachomatis est souvent asymptomatique ou paucisymptomatique. Le diagnostic repose sur la PCR.

QI 3 A D – L'ulcération génitale syphilitique (chancre) est typiquement unique, superficielle, non douloureuse de 5 à 15 mm de diamètre, à fond propre, limite nette et base indurée et/ou une adénopathie inguinale récente.

QI 4 A B C D E

QI 5 A B D – Si une IST peut être à l'origine d'une infertilité par lésions tubaires secondaires, un bilan d'infertilité systématique n'a pas lieu d'être prescrit dans ce contexte. L'hospitalisation n'est formellement indiquée que dans les formes d'infection sévères (pelvipéritonite) et les abcès tubo-ovariens.

Bibliographie

CNGOF. Les infections génitales hautes. Recommandations pour la pratique clinique, 2012 : https://www.cngof.fr/ pratiques-cliniques/recommandations-pour-la-pratiqueclinique/ apercu?path=RPC%2BCOLLEGE%252FRPC_ infectionsC_2012.pdf&i=459

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Vous venez de lire un extrait de l'ouvrage Fiches Gynécologie-Obstétrique S’ouvre dans une nouvelle fenêtre de la toute nouvelle collection Les Fiches ECNi des Collèges Je découvre le livre S’ouvre dans une nouvelle fenêtre Dans la même collection Les Fiches ECNi des Collèges :

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