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Pathologies et thérapeutiques en soins infirmiers : l'essentiel en 210 fiches

France | 19 septembre 2024

Pathologies et thérapeutiques en soins infirmiers - l'essentiel en 215 fiches

L'essentiel sur les pathologies et la pharmacologie pour réviser les examens du DE, pour une consultation rapide en format poche.

Cet ouvrage est disponible sur notre site elsevier-masson.fr

Très maniable et facilement consultable y compris en stage ou lors de la réalisation des soins, le format de cet ouvrage est volontairement destiné à un usage sur le terrain. Richement illustré, il permet des rappels anatomiques éclairant la physiopathologie et facilitant la compréhension du cheminement thérapeutique. Il se décompose en trois partes abordant successivement les pathologies, déclinées en 6 processus distincts, la pharmacologie qui leur correspond, puis une «Boîte à outils» divisée en 4 sections axées sur les notions nécessaires à la compréhension des examens complémentaires, des échelles de gravité, des scores de classification, des tableaux de synthèses.

extrait de la préface du Dr Julie Cosserat

Nous vous invitons à découvrir deux fiches de la première partie Pathologies :

  • La fiche 9 Traumatisme crânien dans la section Processus traumatiques

  • La fiche 53 Artériopathie oblitérante des membres inférieurs dans la section Processus obstructifs

Traumatisme crânien

  • Traumatisme crânien (TC) : ensemble des lésions primaires et secondaires, consécutives à un choc plus ou moins grave.

  • Lésions primaires : ensemble des lésions immédiates qui résultent directement du choc. Ces lésions vont être réversibles ou non et peuvent être de différents types (contusions, hématomes, hémorragies, lésions axonales diffuses, etc.). Parmi ces lésions les lésions hémorragiques doivent être repérées et traitées sans délais puisqu'elles représentent une mortalité à court terme (notamment l'hémorragie sous-arachnoïdienne avec un décès parfois avant l'arrivée à l'hôpital).

  • Lésions secondaires : dommages vasculaires et tissulaires associés aux traumatismes graves, qui vont apparaître ultérieurement et qu'il est potentiellement possible de prévenir (dont les ACSOS). Ces lésions peuvent apparaître dans les minutes, les heures ou les jours suivants.

  • Agression cérébrale secondaire d'origine systémique (ACSOS) : correspond aux facteurs biologiques dont le déséquilibre aggrave le pronostic du traumatisé crânien (l'hypotension artérielle, l'anémie, l'hypoxémie, l'hypo/hypercapnie, l'hypo/hyperthermie, l'hypo/hyperglycémie).

Gravité

Selon la classification de Masters (Fiche 185).

Principaux types de lésions

  • Hématome extradural : sang entre l'os du crâne et la dure-mère.

  • Hématome sous-dural : sang entre la dure-mère et l'arachnoïde.

  • Hématome intracérébral : sang à l'intérieur du parenchyme cérébral.

  • Hémorragie méningée : sang autour des méninges.

  • Hémorragie sous-arachnoïdienne : sang entre l'arachnoïde et la pie-mère (peu fréquente mais particulièrement de mauvais pronostic).

Figure 9.1. Représentation schématique des enveloppes du cerveau (méninges). Source : Ross and Wilson Anatomy and Physiology in Health and Illness 12th ed., Ross et Wilson Anatomie et physiologie.

Signes et symptômes

Signes du traumatisme crânien

Altération de la conscience, convulsion, amnésie, céphalées, vomissements, photophobie, phonophobie, hypoacousie, hématome, saignement des oreilles, écoulement de liquide cérébrospinal (LCS), bradycardie associée à une hypertension, anomalie pupillaire (mydriases aréactives, myosis punctiformes ou anisocorie).

Signes spécifiques d'hypertension intracrânienne

Céphalées, nausées-vomissements puis une altération de la conscience et ultimement triade de Cushing : bradycardie, hypertension, troubles respiratoires. Ces signes indiquent la présence d'une masse (œdème, hématome, hémorragie) et nécessitent un traitement en urgence.

Signes spécifiques d'hémorragie sous-arachnoïdienne

Céphalées à type de «coup de tonnerre», dégradation rapide de l'état de conscience, avec ou sans nausées-vomissements/ photophobie/raideur de la nuque. C'est également une urgence vitale immédiate.

Examens complémentaires

Scanner systématique, IRM et doppler transcrâniens selon les cas.

Prise en charge

Préhospitalière

Tout TC doit être considéré comme associé à un traumatisme du rachis cervical jusqu'à preuve du contraire, donc immobilisation par collier cervical rigide. Il peut également être associé à une ou plusieurs fractures et peut justifier la mise en place d'un matelas coquille. Score de Glasgow (Fiche 204) et intubation si nécessaire, surveillance pupillaire, score ASIA (American Spinal Injury Association), surveillance tensionnelle et glycémique. Pose de voies veineuses et gestion de la douleur.

Hospitalière

  • Systématique : chirurgie selon l'imagerie et l'avis du neurochirurgien, surveillance tensionnelle, pupillaire, score de Glasgow et glycémie régulière.

  • Traumatisme grave : patient intubé, sédaté (Fiches 117 à 119, 126) et curarisé, surveillance des ACSOS (normes tensionnelle, thermique, glycémique et capnique spécifiques) avec cathéter artériel pour une surveillance tensionnelle continue. Selon les cas, pose de pression intracrânienne (PIC) et de dérivation ventriculaire externe (DVE).

Artériopathie oblitérante des membres inférieurs

Artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) : sténose athéromateuse (athérosclérose [Fiche 51]) des artères des membres inférieurs diminuant progressivement leur perfusion.

Classification Leriche et Fontaine

Voir fiche 168.

Signes et symptômes

  • Claudication intermittente : douleur intense à type de crampe qui apparaît à la marche et dans un périmètre de marche réduit, localisée dans la cuisse, la jambe ou la fesse et ancienne (> 21 jours).

  • Douleur de décubitus : douleur très intense à type divers (brûlure, sensation d’étau, friction, crampe) même en position de décubitus (soulagée par l’orthostatisme), localisée à l’extrémité du pied et unilatérale.

  • Ulcère artériel : localisation distale ou « suspendue » (à la jambe), de petite taille, avec une douleur très importante, noir, gris ou blanc, d’aspect sec et aux bords abrupts avec un fond de plaie creusant.

  • Au niveau local : chaleur asymétrique, absence de pilosité des mollets, temps de recoloration cutanée supérieur à 5 secondes, absence ou difficulté à trouver un ou plusieurs pouls (pédieux, fémoral, poplité, tibial postérieur).

Examens complémentaires

Index de pression systolique (IPS) : PA cheville/PA humérale (0,90 < N < 1,30), échodoppler.

Prise en charge

Correction des facteurs de risque, activité physique régulière, prise en charge médicamenteuse (antiagrégants plaquettaires [AAP] [fiche 137], statines et IEC [fiche 149] selon facteurs de risque) et chirurgicale au besoin (angioplastie, stent, pontage, endartériectomie).

Pathologies et thérapeutiques en soins infirmiers © 2024 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés, y compris ceux relatifs à la fouille de textes et de données, à l'entraînement de l'intelligence artificielle et aux technologies similaires.

Pathologies et thérapeutiques en soins infirmiers Plus de 200 fiches classées par processus Maëva Quintero Y Perez ISBN 9782294782510 3édition, 2024