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Fracture de la diaphyse fémorale : évaluez-vous

21 janvier 2021

Par Monique Remillieux

illustration de l'article Fracture récente de la diaphyse fémorale de l'adulte du traité Appareil locomoteur

A l'occasion de la publication du nouvel article Fracture récente de la diaphyse fémorale de l'adulte S’ouvre dans une nouvelle fenêtre dans l'EMC Appareil locomoteur S’ouvre dans une nouvelle fenêtre, nous vous proposons de vous exercer avec cette autoévaluation en 11 questions.

Une auto-évaluation du Professeur P.Bonneville, Professeur des Universités, praticien hospitalier, Unité d'orthopédie-traumatologie de Purpan, Institut de l'appareil locomoteur, CHU de Toulouse, place du Docteur-Baylac, 31052 Toulouse cedex, France.

La prise en charge de la diaphyse en 11 questions

1. Les fractures récentes de la diaphyse fémorale de l’adulte répondent aux caractéristiques suivantes :

A : Sont la traduction d’un traumatisme à faible énergie chez les hommes jeunes

B : Sont souvent largement ouvertes en particulier chez la personne âgée en raison de la fragilité du revêtement cutané

C : Sont en augmentation en fréquence chez la personne âgée

D : Exposent au risque d’embolie graisseuse

E : Peuvent se compliquer d’un syndrome ischémique du membre inférieur par atteinte de l’artère fémorale profonde

Bonne(s) réponse(s) : C, D

2. La fracture de la diaphyse fémorale de l’adulte se caractérise  au plan clinique par :

A : Une impotence fonctionnelle partielle

B : Un déplacement quasi constant

C : La nécessité d’un bilan clinique neurologique focalisé préférentiellement sur une atteinte du nerf fémoral

D : Nécessite, dès l’accueil du patient, la pose d’une voie veineuse

E : Est explorée systématiquement par un scanner du fémur

Bonne(s) réponse(s) : B, D

3. L’association d’une fracture de la diaphyse fémorale à une lésion fracturaire homolatérale du fémur proximal :

A : Est intitulé ‘fémur flottant’

B : Se rencontre dans environ 10% des cas en particulier chez l’adulte jeune

C : Associe une fracture du massif trochantérien à une fracture cervicale

D : Est un piège diagnostic en raison du faible déplacement du foyer proximal

E : Modifie la technique opératoire

Bonne(s) réponse(s) : B, D, E

4. L’association d’une fracture de la diaphyse fémorale à une lésion de l’acétabulum homolatéral

A : Est fréquente chez la personne âgée ostéoporotique

B : Est une forme anatomique de la ‘hanche flottante’

C : Peut comporter une luxation céphalique

D : Expose au risque de paralysie du nerf sciatique

E : S’explore par un scanner avec reconstruction en 2D/3D

Bonne(s) réponse(s) : BCDE

5. Le genou flottant traumatique répond à / aux caractéristique(s) suivant(s) :

A : L’association d’une fracture de la diaphyse fémorale à une rupture du pivot central du genou

B : L’association d’une fracture de la diaphyse fémorale à une fracture patellaire

C : Impose un geste opératoire sur chacune des composantes traumatiques

D : Expose au risque d’ischémie en particulier dans sa forme articulaire tibiale

E : Est secondaire à un traumatisme à haute énergie

Bonne(s) réponse(s) : C, D, E

6. Une fracture de la diaphyse fémorale chez un patient porteur une arthroplastie

A : Est une circonstance de plus en plus fréquente chez la personne âgée

B : Expose au risque de déstabilisation de l’implant d’arthroplastie

C : Impose obligatoirement le changement de l’arthroplastie

D : Est favorisé par l’ostéoporose sénile et par le différentiel de rigidité entre le segment diaphysaire sans l’implant et celui contenant la tige prothétique

E : Ne se rencontre qu’après une arthroplastie de hanche

Bonne(s) réponse(s) : ABD

7. Dans un contexte de maladie cancéreuse, la diaphyse fémorale

A : Est un site exceptionnel de métastase osseuse

B : La métastase fémorale peut être révélatrice de la tumeur primitive

C : La métastase fémorale se traduit par une ostéolyse le plus souvent sous trochantérienne

D : La présence d’un foyer à risque fracturaire impose un geste préventif

E :  Le foyer métastatique doit être systématiquement biopsié avant d’être stabilisé.

Bonne(s) réponse(s) : B, C, D

8. L’enclouage centromédullaire antérograde pour fracture de la diaphyse fémorale de l’adulte jeune :

A : Peut se faire aisément sur table ordinaire

B : Nécessite un alésage jusqu’à 13 à 14 mm pour implanter un clou entrant à frottement dur se bloquant dans la cavité

C : Reste indiqué même pour des lésions ouvertes Gustilo I ou II

D : Est indiqué – chez le monotraumatisé - après un délai d’attente de 48 heures pour prévenir la survenue d’une embolie graisseuse

E :S’effectue en montage statique

Bonne(s) réponse(s) : C, E

9. La fixation externe dans les fractures de la diaphyse fémorale de l’adulte se caractérise par :

A : La pose systématique d’un montage fémoro-tibial associé à un cadre fémoro-fémoral antérieur pour obtenir une stabilité maximale

B : Une conversion en un temps en ostéosynthèse interne à partir de la 5éme semaine, à l’apparition des premiers signes de l’ostéogénèse.

C : La pose en premier d’un cadre fémoro-fémoral avant la réparation par suture ou pontage d’une plaie associée de l’artère fémorale superficielle

D : La pose de fiches proximales bi corticales non transfixiantes

E : Représente le mode de fixation dans le cadre du ‘Damaged Control  ‘

Bonne(s) réponse(s) : C, D, E

10. L’ostéosynthèse par plaque latéro corticale dans les fractures de la diaphyse fémorale de l’adulte se caractérisent par :

A : L’utilisation d’implants spécifiques adaptés à la courbure fémorale et à orifices de vis oblongues à pourtour lisse pour permettre le glissement de la vis au serrage et la compression du foyer de fracture

B : Est devenue la technique privilégiée dans les fractures diaphysaires du sujet jeune

C : Ne nécessite pas un abord complet de la face latéral du fémur

D : Est proposé en cas de fracture périprothétique même si l’implant endomédullaire a été déstabilisé par la fracture

E : Répond à des règles de pose spécifiques en particulier dans le contact plaque/ corticale et dans le nombre de vis

Bonne(s) réponse(s) : E

11. Le ‘Damaged Orthopaedic Control dans le contexte d’une fracture de la diaphyse fémorale :

A : Est une méthode de prise en charge des fractures ouvertes de la diaphyse fémoral

B : Comporte une fixation en urgence d’une plaque fémorale selon la technique mini –invasive pour éviter la déperdition sanguine

C : Repose sur une décision collégiale en particulier avec l’anesthésiste réanimateur.

D : Pourrait s’intituler ‘stabilisation volontairement provisoire par fixateur externe ‘

E : Permet l’équilibration des grandes fonctions de l’organisme

Bonne(s) réponse(s) : C, D, E

Vous venez de vous exercer avec une auto-évaluation de l'EMC Appareil locomoteur.

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Pour en savoir plus surLa fracture de la diaphyse fémorale de l'adulte

Pour aller plus loin, reportez-vous à l'article Fracture récente de la diaphyse fémorale de l'adulte S’ouvre dans une nouvelle fenêtre dans l'EMC Appareil locomoteur.

Voici le résumé de cet article

Les fractures de la diaphyse fémorale de l'adulte siègent dans les limites anatomiques de la cavité médullaire entourée d'une corticale compacte. Les caractéristiques morphologiques et les principaux rapports anatomiques sont rappelés. Apanage de l'adulte jeune et secondaires à un traumatisme à haute énergie, elles ont vu récemment se modifier leur contexte épidémiologique en intéressant le sujet âgé ou survenant sur os déjà porteur d'une arthroplastie ou d'une ostéosynthèse. La classification internationale est présentée en discutant son intérêt et les limites de la définition des lésions diaphysaires. L'enclouage antérograde avec alésage reste l'ostéosynthèse de référence ; les autres techniques ont une place spécifique, en particulier les plaques à vis verrouillées mini-invasives dans les fractures périprothétiques et la fixation externe dans les lésions largement ouvertes ou en ischémie et chez le polytraumatisé en détresse vitale ou le polyfracturé dans le cadre du Damaged Orthopaedic Control. Les indications opératoires de chaque technique sont détaillées en fonction des lésions associées, des complications immédiates et du contexte général et locorégional.

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