Insuffisance cardiaque : défis et nouvelles options

Découvrez dans le prochain numéro de janvier des Archives des Maladies du Cœur et des Vaisseaux Pratique S’ouvre dans une nouvelle fenêtre (Vol 2023 - N° 314 ), un dossier sur l’Insuffisance cardiaque.

À cette occasion une session des JESFC 2023 aura lieu ce vendredi de 13h à 14 h sur le sujet.

Rejoignez les orateurs de cette session des JESFC 2023 autour de l’ INSUFFISANCE CARDIAQUE lors de cet atelier-débat au coeur des JE SFC 2023 S’ouvre dans une nouvelle fenêtre !

Au programme :

Modérateurs : Pr Damien Logeart et Pr Jean-Jacques Boffa

• 13h00 - 13h15 Comprendre l’hyperkaliémie et savoir la gérer en 2022 Pr Alain Cohen Solal

• 13h15 - 13h30 Carence en fer : mécanismes et preuves Dr Patrick Khanoyan

• 13h30 - 13h45 Le parcours de soin du patient insuffisant cardiaque : la révolution est en marche Pr Thibaud Damy

• 13h45 - 14h00 Discussion

Découvrez sans plus attendre  l'édito du dossier qui paraît dans les Archives des Maladies du Cœur et des Vaisseaux Pratique S’ouvre dans une nouvelle fenêtre

L'insuffisance cardiaque, une pathologie plus que jamais d'actualité !

Heart failure, a pathology that is more topical than ever!

La face claire maintenant : depuis 30 ans, rares sont les domaines de la cardiologie où les progrès dans la prise en charge ont été aussi nombreux, qu'il s'agisse des médicaments, du traitement électrique, de la réadaptation ou de la prise en charge globale des patients. Dans l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection altérée, on estime que si les quatre classes de traitements recommandés (bloqueurs du système rénine angiotensine et/ou de la néprilysine, bétabloquants, anti-aldostérones et plus récemment gliflozines) étaient effectivement prescrits et pris par le patient, la morbi-mortalité serait diminuée de près de 70 %. Malheureusement, trop d'inertie thérapeutique dans la vraie vie fait que ces traitements ne sont pas suffisamment prescrits ou le sont à doses insuffisantes ; crainte d'effets secondaires, sentiment de fausse stabilité, réticence des patients, nombreux sont les facteurs contribuant à cette inertie. Il est donc important de continuer sans relâche à communiquer sur l'insuffisance cardiaque. Les progrès ne se limitent pas aujourd'hui à l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection altérée : pour la première fois, une classe médicamenteuse, celle des gliflozines, a montré qu'elle était capable de diminuer la morbi-mortalité associée à l'insuffisance cardiaque à fraction préservée, jusque-là résistante à tous les traitements essayés. C'est clairement une avancée majeure. Pour continuer à progresser, nous avons besoin de plus données en vie réelle et c'est ce que permet l'analyse du SNDS (système national des données de santé). L'impact de ces traitements sur la vie quotidienne et la qualité de vie des patients mériterait sûrement d'être mieux évalué. Enfin, à côté des médicaments, il faut garder en tête le rôle potentiel de dispositifs implantables que ce soit dans le domaine du rythme ou de l'hémodynamique comme le dispositif de shunt inter-atrial, qui n'a pas dit son dernier mot. Tous ces sujets d'actualités abordés dans ce numéro thématique seront, je l'espère, à même d'intéresser la communauté cardiologique. Merci aux contributeurs et bonne lecture !

Déclaration de liens d'intérêts L'auteur déclare avoir reçu des honoraires pour des conférences, des conseils ou des projets de recherche de la part de AstraZeneca, Boehringer-Ingelheim, Bayer, Novartis, Servier, Vifor.

Sorbonne université, AP–HP, hôpital Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l'hôpital, 75013 Paris, France