Passer au contenu principal

Votre navigateur n’est malheureusement pas entièrement pris en charge. Si vous avez la possibilité de le faire, veuillez passer à une version plus récente ou utiliser Mozilla Firefox, Microsoft Edge, Google Chrome, ou Safari 14 ou plus récent. Si vous n’y parvenez pas et que vous avez besoin d’aide, veuillez nous faire part de vos commentaires.

Nous vous serions reconnaissants de nous faire part de vos commentaires sur cette nouvelle expérience.Faites-nous part de votre opinion S’ouvre dans une nouvelle fenêtre

Elsevier
Publier avec nous
Connect

Interview du Pr Sonia Prot-Labarthe

19 mai 2023

Co-rédactrice en chef du Pharmacien Clinicien Par Monique Remillieux

Elsevier soutient les femmes professionnelles de santé

Inclusion and Diversity

Inclusion and Diversity

Pharmacien Clinicien

Le Pr Sonia Prot-Labarthe est PUPH dans le service de Pharmacie Clinique au CHU de Nantes.

Elle est également chercheuse au sein de l’Université Paris Cité (Inserm, ECEVE).

Elle est co-rédactrice en chef du Pharmacien Clinicien S’ouvre dans une nouvelle fenêtre avec Fabien Xuereb

Elle a accepté de répondre à nos questions sur la place des femmes en santé et médecine.

Pr Sonia Prot-Labarthe

Elsevier-Masson : Le fait d’être une femme a-t-il influencé votre carrière et, si oui, comment ?  

Sonia Prot-Labarthe : ll y a tellement d’éléments qui influencent une carrière, que j’ai du mal à isoler spécifiquement ceux liés au fait d’être une femme (ou peut-être, je ne le souhaite pas ?). Si je suis femme, je suis surtout portée par des passions, des envies, une histoire personnelle et la volonté d’organiser mon métier d’aujourd’hui et de demain.

Avez-vous appliqué des stratégies particulières pour développer votre carrière et, si oui, lesquelles ?

S’il n’y a qu’un seul fil directeur, ce serait la volonté de m’amuser dans mon travail. Et s’amuser ne veut pas dire prendre le travail à la légère, mais d’y trouver du sens et du plaisir, tant dans la méthode que dans les objectifs qu’on se donne. Je ne le considère pas comme une stratégie, plutôt comme un élément qui va de soi. L’essentiel, surtout dans un travail d’équipe.

À votre avis, pourquoi y-a-t-il peu de femmes rédactrices en chef ou adjointes dans les comités de rédaction des revues médicales ?

C’est ma première vraie expérience au sein d’un comité de rédaction et je n’aurais pas assez de recul pour évaluer le fonctionnement des revues médicales. J’observe tout de même que la majorité des postes de direction sont encore souvent tenus par des hommes et cela doit se retrouver dans l’édition médicale. Le monde évolue et c’est avant tout parce qu’une femme est compétente qu’elle occupera un poste de direction, indépendamment de son sexe, qui ne doit pas être un alibi. Je remercie Elsevier de m’avoir fait confiance ainsi que Fabien Xuereb qui est co-rédacteur en chef : notre duo fonctionne parfaitement !

Pensez-vous qu’une augmentation du nombre de femmes dans les comités des revues scientifiques changera quelque chose et, si oui, comment ?

J’insiste à nouveau sur la compétence et la légitimité, clés d’une mission réalisée avec efficacité. Ensuite à compétences égales, j’ai l’impression que la gestion des relations humaines fait que la mixité est importante dans les équipes : nous n’avons pas les mêmes atouts et nos capacités sont complémentaires.

Actualités S’ouvre dans une nouvelle fenêtre

Page d'accueil S’ouvre dans une nouvelle fenêtre