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Journée mondiale de lutte contre la tuberculose le 24 mars 2023

France | 20 mars 2023

Par Monique R

Journée mondiale de lutte contre la tuberculose le 24 mars 2023

Journée mondiale de lutte contre la tuberculose le 24 mars 2023

Épidémiologie, prévention et traitement de la tuberculose

Le thème 2023 de ma campagne de l'OMSS’ouvre dans une nouvelle fenêtre est « Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose ! ».

Nous vous proposons de découvrir des articles de l'EMC, accessibles par la plateforme électronique ClinicalKey Now,S’ouvre dans une nouvelle fenêtre que vous pouvez essayer gratuitement  pendant 15 jours sans obligation d'achat.

Épidémiologie de la tuberculose et politiques de lutte contre la tuberculose

J.-P. Guthmann, T. Comolet, A. Trébucq

Résumé

Le nombre de nouveaux cas de tuberculose a été estimé à 10 millions en 2017 dans le monde, faisant de la tuberculose une préoccupation mondiale majeure de santé et de santé publique. L’importance de l’endémie tuberculeuse implique que l’ensemble des pays se coordonne pour rendre la lutte la plus efficace possible. Les principes de la lutte antituberculeuse s’appuient en grande partie sur les déterminants de la transmission (caractéristiques du cas source et des contacts, conditions de l’exposition, pouvoir pathogène du bacille) et la description de l’épidémiologie de la tuberculose. Ainsi, la caractérisation précise des populations les plus à risque et des tendances épidémiologiques contribue à faire évoluer les stratégies de lutte. Au niveau mondial en 2017, l’incidence estimée de la tuberculose était de 133/100 000 habitants. Les pays avec les plus forts taux d’incidence de tuberculose se situent en Afrique et en Asie. En France, où l’incidence est faible, les disparités entre populations et zones géographiques appellent à ne pas ralentir les efforts de lutte antituberculeuse. Ces efforts reposent sur des principes simples: interrompre la transmission par l’identification et la prise en charge rapide des cas contagieux; prévenir le développement de la maladie par des mesures directes (vaccination, traitement des infections latentes) ou indirectes (amélioration des conditions de vie). Pour mettre en cohérence ces principes sur le terrain, les pays disposent d’un cadre stratégique de maîtrise de la tuberculose élaboré par les organismes internationaux. En France, la lutte antituberculeuse est une responsabilité de l’État qui définit les normes, la stratégie, et pilote l’ensemble de la lutte. Les Agences régionales de santé sont responsables du pilotage du dispositif au niveau régional et les Centres de lutte antituberculeuse en assurent la mise en œuvre opérationnelle.

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Tuberculose : infection et maladie

P. Fraisse

Résumé

À partir de l’infection latente, la progression vers la tuberculose est plus fréquente chez les enfants et dans certaines situations de l’adulte. Les sujets les plus atteints de tuberculose sont ceux qui ont côtoyé un patient (sujets contact qui bénéficieront d’un suivi d’entourage) pas toujours identifié comme tel (sujets vivant dans un pays de forte incidence ou certaines régions, professions exposées, en collectivités). Les moyens diagnostiques et thérapeutiques de la tuberculose sont bien codifiés, c’est une des affections de longue durée et à déclaration obligatoire. La prévention utilise le vaccin BCG (plus obligatoire), le dépistage de la maladie chez les sujets exposés ou certaines populations à risque, un diagnostic et une mise sous traitement précoces, les précautions complémentaires air en milieu de soins, et le dépistage et le traitement des infections latentes. Les principaux acteurs de la filière sont les médecins (traitants pour la suspicion, spécialistes pour le diagnostic et le conseil thérapeutique, de collectivités pour le recensement et le suivi des sujets contact ou la prévention en milieu professionnel) et les Centres de lutte antituberculeuse. Des recommandations récentes ont été émises pour atteindre l’objectif Fin de la tuberculose fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Mycobactéries non tuberculeuses

C. Andréjak

Résumé

Les mycobactéries non tuberculeuses sont des bactéries ubiquitaires de l'environnement. Ce ne sont pas des pathogènes stricts de l'homme et seules quelques-unes peuvent être responsables de réelles infections. Les principaux facteurs de risque sont les pathologies respiratoires chroniques: bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), bronchectasies, mucoviscidose. La première étape lorsqu'on isole une mycobactérie sur un prélèvement respiratoire est de rechercher la présence des critères d'infection. Ces critères sont de trois types: clinique, radiologique et microbiologique. L'un des points fondamentaux est l'exclusion de tout diagnostic plus probable que l'infection à mycobactérie pour expliquer les symptômes du patient. Une fois le diagnostic établi, la question du traitement se pose. Toute infection à mycobactérie non tuberculeuse n'implique pas systématiquement un traitement. Seuls les patients les plus sévères sont traités. Le traitement repose classiquement sur l'association d'au moins trois antibiotiques. Il y a souvent une molécule clé par mycobactérie qu'on associe avec deux autres antibiotiques pour éviter l'émergence de résistance, comme par exemple les macrolides pour Mycobacterium avium complex ou la rifampicine pour Mycobacterium kansasii. La durée de traitement classique est de 12 mois après négativation des cultures. L'antibiogramme en dehors des infections à Mycobacterium abscessus n'est pas systématique, et généralement réalisé que pour certains antibiotiques en cas de traitement antérieur.

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Tuberculose à bacilles résistants

P. Fraisse

Résumé

Les résistances aux antibiotiques antituberculeux émergent à la suite de traitements inadéquats (prescription erronée, inobservance, défaut d’approvisionnement). La forme la plus difficile est la multirésistance. L’incidence mondiale de la multirésistance est estimée à 480 000 cas par an, prédominant dans certaines zones géographiques d’où sont issus la majorité des patients diagnostiqués en France. Le diagnostic des résistances est plus rapide grâce aux tests génotypiques. Leur traitement fait appel à des antibiotiques anciens ou récents, moins bien supportés et prolongés; il met en œuvre une filière médicosociale expérimentée. Les mesures d’hygiène sont essentielles mais problématiques du fait de leur durée et des aspects culturels ou personnels de certains patients. La prévention de leur émergence consiste en l’application de traitements conformes bien suivis pour les tuberculoses à bacilles sensibles. L’éducation thérapeutique est inscrite dans le parcours de soins de l’affection longue durée tuberculose.

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Tuberculose ganglionnaire cervicale

F.Hammami, M.Koubaa, K.Rekik,, F.Smaoui, C.Marrakchi, M.Ben Jemaa

Résumé

La tuberculose demeure un problème de santé publique mondial. La localisation extrapulmonaire est en augmentation continue. La tuberculose ganglionnaire, dont la localisation cervicale, est la forme la plus fréquente. Le Mycobacterium tuberculosis en est la cause habituelle. Les ganglions lymphatiques atteints sont le plus souvent unilatéraux, indolores, mobiles, et peuvent évoluer vers la fistulisation spontanée à la peau. L’échographie cervicale est l’examen à demander en première intention devant la découverte d’une tuméfaction cervicale, permettant d’orienter le diagnostic. Un syndrome inflammatoire biologique modéré associé à une intradermoréaction à la tuberculine positive conforte le diagnostic, dont la confirmation repose sur une preuve microbiologique ou, à défaut, anatomopathologique. La cytoponction ganglionnaire à l’aiguille fine, une procédure simple, facile et peu invasive, pourrait remplacer la biopsie ganglionnaire pour la confirmation du diagnostic. La prise en charge thérapeutique est principalement fondée sur le traitement antituberculeux, prescrit pendant six mois, associée à un traitement chirurgical dans certaines situations. Une surveillance ultérieure est poursuivie même après l’arrêt du traitement. La prévention repose essentiellement sur le traitement de la tuberculose latente, la pasteurisation et la stérilisation du lait, et le contrôle régulier au cours des activités professionnelles à risque.

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  • Tuberculose,

  • Tuberculose : contage

  • Tuberculose : cas contact chez l'enfant

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