Le Pr Bruno Boyer présente son ouvrage Imagerie sénologique

L'apport novateur de cet ouvrage consiste à accompagner le lecteur pas à pas dans la nosographie sénologique, de manière très intuitive en nous aidant d’une lecture en temps réel : « je dispose du contexte, je vois les images, je me pose les questions ad hoc, je pose un diagnostic et propose une prise en charge adaptée

Préface du Dr Séverine Alran

Table des matières

1. Conduite à tenir devant un foyer de microcalcifications.

2. Conduite à tenir devant une anomalie architecturale en mammographie.

3. Conduite à tenir devant une asymétrie de densité.

4. Conduite à tenir devant une masse en mammographie.

5. Conduite à tenir devant une masse palpable.

6. Conduite à tenir devant un écoulement mamelonnaire.

7. Conduite à tenir devant une anomalie aréolo-mamelonnaire.

8. Conduite à tenir devant un sein inflammatoire.

9. Conduite à tenir devant une tuméfaction axillaire.

10. Conduite à tenir devant un rehaussement inattendu en IRM.

11. Bilan d'extension d'un cancer du sein.

12. Gestion d'un résultat bénin après biopsie mammaire.

13. Prothèses et lipomodelage mammaire : quelles complications et comment les gérer en imagerie ?

14. Comment explorer une femme à risque familial ?

Nous avons interviewé le Pr Bruno Boyer, coordinateur de l’ouvrage.

Elsevier-Masson : les auteurs indiquent en début d’ouvrage qu’ils remercient le docteur Erick Petit qui a suscité ce projet. Comment est né cet ouvrage ?

Pr Bruno Boyer : Mon associé, le docteur Erick Petit, qui avait publié un ouvrage sur l’imagerie pelvienne chez Elsevier a suggéré à l’éditeur de me solliciter sur le thème de l’imagerie du sein. Voulant proposer une approche différente de ce sujet, j’ai choisi d’aborder les principaux thèmes rencontrés en pratique sénologique courante à l’aide de cas cliniques rédigés sous forme de questions-réponses où l’on guide le lecteur, étape par étape, afin de forger son raisonnement et lui faire intégrer les bonnes conduites à tenir.

EM : avec votre équipe, vous avez réalisé un gros travail. De quoi êtes-vous le plus fier ?

BB : J’ai envoyé à mes coauteurs en exemple un chapître de l’ouvrage afin qu’ils appréhendent plus facilement la philosophie et la forme de la rédaction et tous ont parfaitement souscrit à cette écriture pourtant inhabituelle, permettant de conférer à l’ensemble son homogénéité.

EM : cet ouvrage est destiné aux radiologues. Peut-il intéresser également des médecins d’autres spécialités ?

B.B.: Oui, tous les médecins qui prennent en charge la pathologie du sein (gynécologues, chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes et anatomo-pathologistes) sans oublier les sages-femmes et les manipulateurs. Notre objectif est que l’ouvrage facilite pour tous ces acteurs la compréhension et l’interprétation des différentes techniques d’imagerie du sein.

EM : la mammographie est une discipline délicate, entre le risque de surdiagnostic et celui de passer à côté d’un cancer agressif. Comment voyez-vous son évolution et que peut-on espérer ?

BB : La mammographie reste l’examen incontournable du dépistage du cancer du sein. Cependant, la probabilité de survenue d’un cancer varie d’une femme à l’autre et justifie un dépistage adapté aux facteurs de risque. Cette nouvelle forme de dépistage est en cours d’évaluation dans plusieurs études, notamment dans la grande enquête internationale « My Pebs » qui vise à valider un dépistage personnalisé et donc plus efficace.

Bruno Boyer est professeur agrégé du Val-de-Grâce, attaché à l'Institut Gustave Roussy et à l’hôpital Saint-Joseph. Il exerce dans le cabinet de radiologie CIMI à Paris.