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Parodontologie : Thérapeutiques correctrices

France | 3 mars 2019

Par Anne Claire Nonnotte

Parodontologie - Thérapeutiques correctrices

Parodontologie - Thérapeutiques correctrices

Nous vous proposons de découvrir un extrait de l'ouvrage Guide clinique d’odontologie  S’ouvre dans une nouvelle fenêtrede R. Zunzarren

Guide clinique d’odontologie

Guide clinique d’odontologie

Thérapeutiques correctrices

Chirurgie osseuse additive – Régénération tissulaire guidée (RTG)

On distingue :

  • autogreffes : prélèvement sur le même sujet ;

  • allogreffes : greffon provenant d’un cadavre humain (DFTBA = os humain déminéralisé et lyophilisé ; FDBA = os humain lyophilisé) ;

  • xénogreffe : greffon provenant d’une espèce animale (Bio-Oss = os bovin) ;

  • greffon alloplastique : matériaux synthétiques (phosphate tricalcique β -TCP, bioverre).

Principes de la RTG :

  • utilisation d’une membrane afin de réaliser une barrière évitant la prolifération épithéliale et permettre ainsi aux cellules osseuses de se développer ;

  • l’objectif est d’obtenir une régénération de l’attache parodontale ad integrum et donc la formation de néo-cément, néo-ligament, néo-os, néo-gencive (fig. 5.27) ;

  • on distingue : Ÿ les membranes non résorbables imposant un deuxième temps chirurgical 4 à 6 semaines après la pose afin de la retirer (Gore-Tex®, Gore-Tex-TI®), Ÿ les membranes résorbables ne nécessitant pas de dépose (Bio-Gide®, Osseoguard ® , Biomend®).

5.27

5.27

Remarque Une RTG concerne la reconstitution de plusieurs tissus et est utilisée en parodontologie. La ROG est utilisée en implantologie et ne concerne que la reconstitution du tissu osseux. Distal wedge

  • Désépaississement muqueux dans les régions molaires maxillaire ou mandibulaire.  Permet l’élimination des poches ou des « fausses poches » distales et rend ainsi ces zones accessibles pour la réalisation d’une restauration prothétique ou pour la Distal wedge  Désépaississement muqueux dans les régions molaires maxillaire ou mandibulaire.

  • Permet l’élimination des poches ou des « fausses poches » distales et rend ainsi ces zones accessibles pour la réalisation d’une restauration prothétique ou pour la mise en oeuvre des manoeuvres d’hygiène adéquates (fig. 5.28)

5.28

5.28

Allongement coronaire

Méthode orthodontique

  • Elle est la plus conservatrice pour l’os.

  • Elle doit toujours être envisagée en première intention dans le secteur antérieur, afin de préserver autant que possible l’alignement des collets.

Remarque Gestion des tissus mous : dans les cas où la hauteur de gencive attachée est faible ou insuffi sante (GA < 3 mm), nous tentons de préserver la totalité des tissus en réalisant un lambeau déplacé apicalement. Idéalement, il convient de réaliser un lambeau en épaisseur totale, jusqu’au futur niveau osseux souhaité, et un lambeau en épaisseur partielle à partir de cette future limite. Méthode chirurgicale

  • Hypertrophie gingivale seule : gingivectomie seule.

  • Quantité de GA suffisante : gingivectomie + ostéoectomie.

  • Quantité de GA insuffi sante : LDA + ostéoectomie.

A lire aussi : Âge et genre – Risques médicaux en odontologie. Bébés prématurés. À la naissance, le nouveau-né est dit prématuré ou avant terme (< 37 semaines de gestation), à terme (37-42 semaines de gestation), ou après terme (né après 42 semaines de gestation). Les bébés prématurés sont particulièrement exposés à de nombreux problèmes.. En savoir plus Indications

  • Carie dentaire profonde, prothèses iatrogènes, limites cervicales difficiles d’accès.

  • Traumatismes (fractures).

  • Esthétique (augmentation de la hauteur de la couronne clinique). L’indication est posée en fonction de l’architecture parodontale (fi ne ou épaisse) et de l’anatomie dentaire (position de la JEC, hauteur du tronc radiculaire…). Le curetage carieux ou la préparation prothétique sont pratiqués avant de réaliser l’allongement.

A lire aussi : Orthodontie et parodontie.Intérêt de la question. En pratique quotidienne, il est fréquent de rencontrer des patients présentant une pathologie parodontale associée à des malpositions dentaires... En savoir plus

Contre-indications

  • Racines courtes.

  • Furcation haute.

Technique (fig. 5.29)

  • Incision à biseau interne.

  • Décollement en épaisseur totale.

  • Éviction gingivale.

  • Passage en épaisseur partielle.

  • Réduction du niveau osseux.

  • Repositionnement du lambeau.

  • Sutures.

5.29

5.29

Si l’espace biologique initial est estimé en moyenne à 2 mm, ménager un espace de 4 mm afi n de maintenir le résultat obtenu dans le temps. En effet, la cicatrisation se fait par un épithélium de jonction long ; par conséquent, les dimensions du nouvel espace biologique sont supérieures à celles de l’ancien.

Vous venez de lire un extrait sur les Thérapeutiques correctrices en parodontologie du Guide clinique d’odontologie

Guide clinique d’odontologie S’ouvre dans une nouvelle fenêtre de R. Zunzarren © 2019, Elsevier Masson SAS

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