Tout savoir sur le concours puéricultrice
31 août 2016
Par Leila Adli
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Concours puéricultrice - Annales corrigées S’ouvre dans une nouvelle fenêtre
Concours puéricultrice – Annales corrigées
Le Ceepame S’ouvre dans une nouvelle fenêtre
Le Comité d’entente des écoles de puéricultrices (CEEP), fondé en 1974, a pris le nom de Comité d’entente des écoles préparant aux métiers de l’enfance (Ceepame) en 2005.
Le Ceepame S’ouvre dans une nouvelle fenêtreest constitué en association déclarée selon la loi de 1901 et a pour objet de promouvoir une formation professionnelle de qualité dans les écoles préparant aux métiers de l’enfance.
Ses buts sont:
D’assurer la coordination des écoles et des filières de formation
De représenter les écoles auprès des pouvoirs publics et de toute autre instance nationale ou internationale
De développer l’expertise pédagogique des formateurs
D’initier des travaux de recherche
D’inscrire les écoles dans une démarche qualité
Officiellement reconnue en 1947, la profession de puéricultrice n’a cessé de s’adapter aux besoins de la population, à l’évolution des structures d’accueil de la petite enfance, aux progrès techniques, etc.
La spécialisation de puéricultrice est ouverte aux infirmier(e)s et aux sages-femmes diplômées d’État et aux étudiants inscrits en dernière année d’études d’un de ces deux diplômes. L’entrée en formation est subordonnée à la réussite au concours et à la justification de l’un des deux diplômes précités.
La formation est destinée aux personnes désirant approfondir leurs connaissances de l’enfant (de la naissance à l’adolescence), de sa famille, de l’environnement dans lequel il est appelé à vivre.
Elle se déroule sur une année sanctionnée par un diplôme d’État.
La profession et les secteurs d’activitéde la puéricultrice
Définition de la profession
La puéricultrice est un(e) infirmier(e) ou une sage-femme ayant suivi une formation spécifique sanctionnée par un diplôme d’État.
Elle contribue à promouvoir, maintenir et restaurer la santé de l’enfant dans ses différents milieux de vie.
Elle assure des responsabilités de soin (dans toutes ses dimensions), d’éducation, de relation, de gestion et d’encadrement.
La puéricultrice exerce dans différents secteurs d’activité
Dans les lieux de vie de l’enfant:
Structures médico-sociales et éducatives
Services de promotion et de protection de la mère et de l’enfant
Structures d’accueil de jour
Structures d’accueil en internat
Dans les structures hospitalières:
Maternité
Pouponnière médicale
Hospitalisation à domicile
Pédiatrie
Chirurgie
Néonatalogie
Pédopsychiatrie, etc.
Dans les écoles de formation:
D’infirmier(e)s
De puéricultrices
D’auxiliaires de puériculture
Le concours
Toutes les précisions sur le concours s’appuient sur:
L’arrêté du 12 décembre 1990 modifié relatif à la scolarité, au diplôme d’État de puéricultrice et au fonctionnement des écoles – Journal Officiel du 16 décembre 1990.
Trois arrêtés ont encore redéfini l’arrêté de 1990 modifié.
Les conditions générales d’admission
Conformément à l’arrêté du 12 décembre 1990. Pour être admis à suivre l’enseignement sanctionné par le diplôme d’État de puériculture vous devez:
Être titulaire soit d’un diplôme, certificat ou autre titre permettant d’exercer la profession d’infirmier ou de sage-femme en France ou
Si vous n’êtes pas titulaire du diplôme d’État d’infirmier(e) ou de sage-femme, fournir une attestation d’inscription en dernière année d’études conduisant à l’un des deux diplômes. En cas de succès au concours, votre admission définitive est subordonnée à la justification de l’un des diplômes précités. À défaut, vous perdrez le bénéfice du concours et
Avoir subi avec succès les épreuves du concours d’admission organisé par l’école sous la responsabilité du directeur général de l’Agence Régionale de santé.
Les résultats du concours sont valables pour la rentrée scolaire au titre de laquelle ils ont été publiés.
Le directeur de l’école accorde une dérogation de droit en cas de : congé maternité, congé d’adoption, garde d’enfants de moins de quatre ans, rejet de demande d’accès à la formation professionnelle ou à la promotion sociale, rejet du congé de formation ou de demande de disponibilité.
Par ailleurs, en cas de maladie attestée par un certificat délivré par un médecin agréé, d’accident, ou si l’élève apporte la preuve de tout autre événement grave lui interdisant d’entreprendre ses études au titre de l’année en cours, un report de scolarité d’une année peut être accordé par le directeur de l’école.
L’ensemble de ces reports ne peut excéder deux années.
Les épreuves du concours d’admission
Les deux épreuves écrites et anonymes d’admissibilité
Première épreuve: QCM, QROC
Une épreuve comportant quarante questions à choix multiple (QCM) et dix questions à réponse ouverte et courte (QROC), permettant de vérifier les connaissances des candidats (durée: une heure et trente minutes; coefficient: 1; notée sur 20 points). Selon les écoles, des barèmes différents de cotation peuvent être portés aux QCM et aux QROC. Les résultats des QCM peuvent être pondérés selon le nombre de réponses exactes et la cotation des QROC être différente d’un QROC à l’autre. En résultat final, la note de cette première épreuve est sur 20.
Une note inférieure à 7 sur 20 est éliminatoire.
Seconde épreuve: tests psychotechniques
Une épreuve de tests psychotechniques permettant d’évaluer les capacités d’analyse et de synthèse des candidat(e)s (durée: une heure et trente minutes; coefficient: 1; notée sur 20 points).
Une note inférieure à 7 sur 20 est éliminatoire.
Ces deux épreuves ont lieu le même jour.
Sont déclaré(e)s admissibles, les candidat(e)s ayant obtenu une note égale ou supérieure à 20 points sur 40 sans note éliminatoire.
La liste alphabétique des candidat(e)s déclaré(e)s admissibles est affichée à l’école, avec notification des résultats à chaque candidat(e).
L’épreuve orale d’admission
Les candidat(e)s admissibles sont convoqué(e)s à une épreuve orale d’admission portant sur l’étude d’une situation en rapport avec l’exercice professionnel infirmier. Ce sujet est tiré au sort par le (la) candidat(e), parmi les questions préparées par le jury.
Préparée en vingt minutes, notée sur 20 points, cette épreuve consiste en un exposé de dix minutes maximum suivi d’une discussion avec le jury de dix minutes maximum (jury de trois personnes : un médecin exerçant dans un établissement de santé public ou privé, le directeur de l’école de puéricultrices ou un formateur le représentant, une puéricultrice ou un infirmier non enseignant exerçant des fonctions d’encadrement).
Une note inférieure à 7 sur 20 est éliminatoire.
Sont déclaré(e)s admis(es), les candidat(e)s les mieux classés dans la limite des places figurant dans l’agrément de l’école sous réserve que le total des notes obtenues pour l’ensemble du concours d’admission soit égal ou supérieur à 30 points sur 60, sans note éliminatoire.
Une liste complémentaire peut être établie. Si celle-ci ne permet pas de pourvoir l’ensemble des places offertes, le directeur de l’école concernée peut faire appel à des candidat(e)s inscrit(e)s sur la liste complémentaire d’autres écoles, resté(e)s sans affectation à l’issue de la procédure d’admission.
Le programme du concours d’admission
Les épreuves du concours d’admission vérifieront les connaissances acquises par les candidat(e)s antérieurement à l’admission en école de puéricultrices afin qu’ils (elles) soient à même d’appréhender la formation de puéricultrice.
L’épreuve de QCM et de QROC devra permettre, en référence au programme d’études préparatoires au diplôme d’État d’infirmier(e) de vérifier les points décrits ci-après, conformément à l’annexe 1 de l’arrêté du 12 décembre 1990.
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